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mars 2021

Pour Bérard et SIAP, le made in France n’est pas qu’une mode : cela fait presque 30 ans que les deux entreprises du Rhône collaborent pour assurer (et maintenir) une production industrielle locale. Stéphane Carre, responsable commercial chez Bérard, et Jean-François Cotel, président de SIAP, reviennent sur ce qui a fait le succès de leur partenariat au fil des années.   Quelle est la nature de la collaboration entre Bérard et SIAP ? Jean-François Cotel : Les premiers échanges avec Bérard remontent aux débuts des années 90, ce qui fait que depuis la création de SIAP, en 1989, nous avons presque toujours collaboré ! Comme Bérard, nos clients historiques sont issus du secteur de l’automobile et des poids lourds, nous nous rejoignions donc au départ sur ces savoir-faire précis. Depuis, nous avons eu l’occasion de travailler dans de nombreux secteurs d’activité mais le cœur de notre partenariat reste le même : apporter à Bérard notre expertise en

Nous sommes très fiers de vous présenter Artgon (130 kg au garrot et un mental d’acier), né dans nos ateliers fin 2020. Bérard voulait changer de visage pour incarner au mieux son identité : nous voilà avec une sacrée belle gueule et une belle histoire à partager ! Cela fait un an que nous avons lancé la réflexion sur nos outils de communication. Notre activité ne change pas, nos valeurs non plus, mais nous avons à cœur de leur donner un nouvel élan ! Site web, plaquette, prise de parole sur les réseaux sociaux… Étape par étape, vous voyez nos outils évoluer, et l’image de Bérard avec. Nous sommes convaincus depuis nos débuts que le travail du métal va de pair avec la création de pièces exceptionnelles… mais nous ne l’avions jamais affiché clairement. Pour y remédier, nous avons voulu créer un objet fort et emblématique pour notre communication, pensé par notre bureau des méthodes

En 2019, ce ne sont pas moins de 3,6 millions d’euros qu’a investi Bérard sur son site historique de Brignais, en région lyonnaise – son investissement le plus conséquent depuis sa création en 1953. Une décision qui vient soutenir la modernisation de son parc machine, mais aussi un signe fort en faveur du made in France de la part de ce spécialiste de la tôlerie industrielle, installé depuis ses débuts en Auvergne-Rhône-Alpes. Didier Suc, président de Bérard, revient sur les tenants et les aboutissants de cet investissement d’envergure.   Qu’englobe cette enveloppe de plusieurs millions d’euros ? Didier Suc : Le principal poste de dépense – 3 millions d’euros – concerne l’achat de nouveaux équipements pour notre parc machine, à savoir un magasin STOPA et trois machines de découpe supplémentaires : un laser 2D fibre, un laser combiné CO2 et une poinçonneuse laser. Les 600 000 euros restants ont financé l’achat et l’aménagement